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"Au ras de la membrane". Gilles Mardirossian, auteur sonore



Aux humanités, dimanche est jour de portfolio. Mais outre d’être alter-actif, les humanités sont aussi un média indisciplinaire. Et donc, le portfolio de ce dimanche 13 février est un entretien filmé, exceptionnel.

Au générique : poésie et « chipo, merguez et disco », un prêtre exorciste et le diable, le Dalaï-Lama et David Bowie, Karlheinz Stockhausen et Pierre Bellemare, Jimi Hendrix et Daniel Caux, Alexandra David-Neel et Nicolas Bouvier, Brian Eno, Miles Davis et John Cage, Gabriel Garran, Mylène Benoit et Boris Charmatz, Julien Blaine et Frank Smith, Agnès Varda, René Farabet et Yann Paranthoën.

D’habitude, il écoute ; là il parle (et sa parole est rare), ou plutôt il narre. Et c’est passionnant. A écouter sans modération, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, ce dimanche 13 février 2022.

Avec Gilles Mardirossian, un auteur sonore comme il y en a peu (1 h 15, qui passent comme une lettre à la poste).


Cet entretien exclusif vous est offert par les humanités, média alter-actif. Pour persévérer, explorer, aller voir plus loin, raconter, votre soutien est très précieux. Abonnements ou souscriptions ICI.


Écouter les mondes, enregistrer ce qu'ils nous racontent, entendre, imaginer, monter et réécrire, expérimenter le son dans l'espace, assembler et partager : voilà son mantra. Dans la lignée des Yann Paranthoën, René Farabet, et autres grands artistes/artisans du son, Gilles Mardirossian est l’un de ces invisibles qui rendent la radio vivante, en l’occurrence à France Culture. Mais il est aussi, pour son propre compte, auteur-réalisateur de documentaires sonores.

Ce 13 février, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, proclamée en 2011 par les États membres de l'UNESCO et adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2012, et dont le thème est consacré à "Radio et Confiance" (Lire ICI), les humanités ont invité Gilles Mardirossian, ce « grand taiseux », comme il se définit lui-même, à l’ouvrir. Pour une fois.


La radio ? Il est tombé tout petit, à 6 ans, confie-t-il.

Et c’est quoi, la radio ? « Ce n’est qu’une histoire de désir ».

Un art et un métier où « l’attention est primordiale », où il faut « savoir se poser sur l’indicible », et encore « transcrire l’invisible ».



Gilles Mardirossian

Réalisateur et auteur radio de documentaires de création et compositeur, créateur sonore avec spatialisation. Il explore tous les domaines de l’écriture du sonore. De l’art radiophonique avec les documentaires de création (« ACR » et « Création On Air pour France Culture ») à l’installation sonore pour des espaces public ou la composition l'image. (Gaieté Lyrique et GRM à Paris, GMEA à Albi, La Muse en circuit à Alfortville, le Festival les 38em Rugissants à Grenoble, Le Cinéma pour les Oreilles à Radio France...) Écouter les mondes, enregistrer ce qu'ils nous racontent, entendre, imaginer, monter et réécrire, expérimenter le son dans l'espace, assembler et partager. Parcours : Gilles Mardirossian a suivi des études musicales à l’École Normale de Paris et à la Schola Cantorum (Piano, Musique de chambre). Après l'obtention d'une licence de musicologie à Paris IV Sorbonne, il a découvert l'univers de la prise de son en travaillant dans plusieurs studios d'enregistrement tout en suivant des formations en informatique musicale et design sonore (Ircam/CMI/CIDMA). En 1990, il rejoint Radio-France qui l'engage en tant que réalisateur pour les chaînes de France-Musiques et France-Culture. Dans un même temps, il suit un cursus en composition électroacoustique à l’École Nationale de Musique de Pantin dans la classe de Christine Groult, qui s'achèvera par le Prix de Composition Électroacoustique. A Radio France, il a assuré la mise en ondes des concerts de l'Orchestre National, de l'Orchestre Philharmonique de Radio France et des "Jazz-club", ainsi que la réalisation de magazines, reportages et documentaires à caractère musical (musiques contemporaines, classiques, musiques du monde et musiques électro-expérimentales). A partir de 2002, il quitte la mise en onde musicale pour se consacrer principalement à la réalisation de documentaires pour France-Culture (les Ateliers de Création Radiophonique, Création On Air, Sur les Docks, ainsi que les Grandes séries documentaires d'été) ,qui lui ouvrent un espace de création et de recherche d'une synthèse entre le documentaire d'auteur et la création sonore. Outre l'écriture documentaire radio et la composition électroacoustique, il réalise des installations sonores et visuelles qui favorisent une rencontre de l’œuvre avec le public et une exploration des modes d'écriture du multicanal et de la diffusion du son dans l'espace.


Et, en extra, Yann Parenthoën

En 1987, au micro de France Culture, Yann Paranthöen s'exprimait sur sa poétique et, plus généralement, sur la création radiophonique qu'il considérait comme une forme d'expression artistique, proche de la "peinture" ou de la sculpture.


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