top of page
Photo du rédacteurNadia Mevel

Biarritz, capitale du cinéma latino-américain



Du Brésil, pays invité, du Chili, d’Argentine ou encore du Nicaragua avec le premier film très attendu de Laura Baumeister : de nombreux films, longs et courts-métrages, trop peu distribués en France, sont à l’affiche du Festival Biarritz-Amérique Latine, du 26 septembre au 2 octobre.


Festival de référence pour le cinéma latino-américain, le Festival Biarritz Amérique Latine débute ce lundi 26 septembre avec El Suplente, de l’argentin Diego Lerman, sur fond de trafic de drogue. Jusqu’au 2 octobre, de nombreux films sont présentés en compétitions de films longs métrages, courts métrages, et documentaires.


A quelques jours des élections qui, souhaitons-le, renverront Jair Bolsonaro au vestiaire, le Brésil est le pays invité cette année du festival de Biarritz, avec une sélection de films confiée au réalisateur Kleber Mendonça Filho, dont le film “Bacurau” est précisément devenu un emblème de la résistance à Bolsonaro. Parmi les dix longs-métrages de légende présentés dans ce cadre, mention spéciale à l’extraordinaire documentaire de Joaquim Pedro de Andrade sur Garrincha, l’un des plus grands footballeurs brésiliens de tous les temps.

Extrait de Garrincha, Alegria do Povo (1962), de Joaquim Pedro de Andrade


La cinématographie chilienne sera également fort bien représentée, notamment avec “Mon pays imaginaire”, un documentaire de Patricio Guzmán, qui va de l’explosion sociale de 2019 à la victoire de Gabriel Boric, en décembre dernier. Un film où l’on retrouve notamment les femmes du collectif féministe Las Tesis…



Parmi les films en compétition, La hija de todas las rabias, premier film de la Nicaraguayenne Laura Baumeister, devrait faire sensation. Vivement remarqué au tout récent festival de San Sebastián, côté basque espagnol, le film raconte l'histoire de María, une jeune fille débrouillarde qui vit à proximité d'une grande décharge à Managua. Là-bas, dans ce lieu brumeux, elle vit avec Lilibeth, sa mère, et quelques chiens et leurs chiots qui sont sur le point d'être vendus. Lorsque Maria les empoisonne accidentellement, Lilibeth prend la difficile décision de l'abandonner dans une usine de recyclage, où elle est obligée de travailler avec d'autres enfants. Après la punition, la jeune fille est plongée dans la solitude, qui se transforme bientôt en colère. Elle se lie d'amitié avec Tadeo, un garçon malade et fidèle, doté d'une sagesse toute particulière. Maria apprend à gérer l'abandon en utilisant ses rêves pour expliquer ce qui s'est passé…


Nadia Mevel

Photo en tête d’article : scène issue de La hija de todas las rabias, film de Laura Baumeister


Festival Biarritz-Amérique Latine, du 26 septembre au 2 octobre. https://www.festivaldebiarritz.com


Cet article vous est offert par les humanités, média alter-actif et engageant.

Abandonnez-vous, abondez-vous, abonnez-vous : ICI.

61 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page