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Géorgie, Europe, canicules... Un autre journal du dimanche n°3

Dernière mise à jour : 9 mai


A Tbilissi, le 4 mai 2024. Photo DR


Les intempéries informatiques étant ce qu'elles furent, ce 3ème numéro d'un autre journal du dimanche arrive avec deux jours et demi de retard. Un jour, on aura à peine 1% des moyens de bolloré, et on fera mieux nettement.


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En plus, ce troisième autre jdd arrive à moitié éclopé. Un énième bug a empêché de finaliser comme il a fallu le "flip book" : en ligne demain. Comme aurait dit Fernando Pessoa (d'ailleurs, il l'a dit), MERDE ! MERDE ! MERDE ! (voir pages 28 à 33). En attendant, il y a quand même un PDF à se mettre sous la dent (ci-dessous). Et aund même 60 pages, ce n'est pas rien.


En PDF ci-dessous, l'autre journal du dimanche n° 3


LautreJournalDuDimanche_n2_V4-2-HD 2
.pdf
Télécharger PDF • 342.41MB

Pendant que la majeure partie des médias et la quasi totalité de la classe politique regardent ailleurs, ce numéro est dédié à la jeunesse géorgienne (avec la précieuse collaboration de notre correspondante à Tbilissi, Alyssa G.


Au sommaire qui tient lieu de sommaire :


"Ils sont fous ces Géorgiens" (pages 3 à 5), l'éditorial de notre agitateur clandestin Tzotzil Trema, déjà publié sur les humanités, qui cite "l'Hymne à la joie" : "L’ivresse s’empare du vermisseau / Et le chérubin apparaît devant Dieu" :


En direct de Tbilissi, 2 au 5 mai 2024, pages 7 à 19, PORTFOLIO, avec éditorial de nos amis et confrères du média indépendant Open Caucus, "La Géorgie à la croisée des chemins", et billet de notre rédac'chef, "Le peuple ou le populisme ?". Extrait : "Dans ce soulèvement, la jeunesse manifestante brandit deux drapeaux, le géorgien et l’européen. Alors même qu’ici se profilent des élections européennes qui n’intéressent pas grand monde, sauf les extrêmes-droites dont

il se dit qu’elles vont ramasser la mise, voilà que se lève aux confins, faisant jonction avec l’Asie de l’Ouest, un désir d’Europe. (...) Avons-nous le droit de trahir cette espérance luciolesque ?"


"Que dirons-nous à nous enfants ?", la voix de la poétesse géorgienne Mariam Tsiklauri, pages 20-21.


Quel(s)s désir(s) d'Europe ?, pages 22 à 37


  • avec la reproduction (un peu stérile) d'un discours d'Emmanuel Macron d'il y a sept ans. Il s'écoute beaucoup parler pour ne rien dire. La preuve par le verbatim (pages 22 à 25)


  • Dans l'archive : "L’Autre, une idée neuve en Europe" (Manifeste de Strasbourg, 1991), signé notamment par Pierre Bourdieu, Juan Goytisolo, Nedim Gürsel, Yachar Kemal, Antonio Lobo Antunes, Claudio Magris, Abdelwahab Meddeb, Pierre Mertens, Jean-Luc Nancy, Cees Nooteboom, Alexandre Popovic, Julian Rios, Juan José Saer, José Saramago, Javier Tomeo, Paul Virilio (pages 26-27)


  • "En 1917, l'ultimatum de Fernando Pessoa" (pages 28 à 33)


  • "Repousser les limites du foyer : une histoire pour nous tous", texte époustouflant de la jeune écrivaine ukrainienne Victoria Amelina (photo ci-dessus), tuée l'an passé dans un bombardement russe à Kramatorsk (pages 34 à 37)


Au bord du Gange, le 2 mai 2024. Photo Rajesh Kuman Singh


Et pour finir, le tour du jour en 80 mondes (pages 38 à 59), du côté des canicules qui sévissent en Asie. On y apprend au passage que Canicule est une chienne : le nom d'une étoile.


Canicule : du latin canicula, substantif féminin, diminutif de canis ("chien") signifiant proprement "petite chienne". Ce terme est employé depuis le romain Varron, en traduisant le grec ancien κύων / kúôn, « chien », désignant la même étoile, Sirius ou le chien d’Orion, pour nommer Canicula l’étoile particulièrement brillante de cette constellation du Grand Chien.

Déjà en Égypte antique, la déesse Sopdet, personnification de l’étoile Sirius, était accompagnée d’une chienne. Souvent Sirius était simplement représentée par cet animal. Le lever héliaque de Sirius, période où l’étoile Sirius se lève en même temps que le Soleil et est donc visible à l’aube, marquait le nouvel an égyptien et le début de la crue du Nil vers le 19 juillet, à la période la plus chaude de l’année. Lors de la période du 24 juillet au 24 août, cette étoile très lumineuse se lève en même temps que le Soleil : ce constat avait laissé penser aux anciens qu’il existait un lien entre l’apparition de cette étoile et les grandes chaleurs météorologiques.


Est-ce que de savoir ce que savaient les anciens, ça aide à supporter les chaleurs extrêmes ?


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