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Gilles Defacque et le Prato, en livre et en fantaisies


C'est une histoire longue de 50 ans que narre en photos, textes et témoignages, un riche ouvrage consacré à l'aventure du Prato, "théâtre international de quartier" à Lille, portée par une équipe réunie autour du clown et metteur en scène Gilles Defacque, dont la "retraite" reste fort active : il ouvre ainsi, ce 7 juillet, le festival des Fantaisies populaires, dans l'Aude.


Dans le domaine du spectacle vivant, certaines des plus belles aventures de lieux ont été portées par des artistes. Or, l’artiste est devenu.e périphérique, alors que sans lui, sans elle… macache ! Depuis ces vingt ou trente dernières années, on a vu apparaître un nouveau genre de personnages, directeurs et directrices, un peu difficiles à définir. Passeurs ? Dans le meilleur des cas, oui. Gestionnaires plus ou moins éclairés ? Sans doute. Professionnels de la profession autoproclamés experts (en quoi ? Mystère). Ce qui est certain c’est que, progressivement, s’est creusé un fossé entre artistes et directions de lieux culturels.


Il y a heureusement des exceptions (citons ainsi le formidable travail de Francis Peduzzi au Channel de Calais, aujourd'hui menacé par la mairie de droite), mais elles semblent confirmer la règle comme on dit communément. Les "années Lang" qui avaient tenté (voire permis) une redistribution des cartes semblent bien loin (1). Il n’en reste pas moins vrai que les plus belles aventures sont (et resterons, espérons-le) celles portées par des artistes (dont le parcours est souvent attaché à des lieux) : Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie de Vincennes, André Benedetto et son Théâtre des Carmes d’Avignon (ancienne salle paroissiale) ou encore Romain Bouteille et son historique Café de Gare (qui connut deux adresses parisiennes). A cette liste, il convient d’ajouter Gilles Defacque et son Prato, à Lille. Une histoire longue de 50 ans. Une histoire protéiforme. Une histoire de luttes, d’utopies, de croisements, de prises de risques, de confiances, d’amitiés (on pourrait allonger la liste). Et aussi, avec ou sans jeu de mots, une histoire de nez !


"Chambre d'écho", Arnaud Van Lancker et Gilles Defacque. Photo Benoît Riff


Un "théâtre international de quartier"


Le Prato ! Un théâtre international de quartier (éditions Invenit, 2023), somme de près de 200 pages (format 21x28) abondamment illustrées, est un ouvrage absolument nécessaire pour appréhender l’histoire du spectacle vivant (dans le Nord mais pas que) entre le début des années 1970 et l’orée des années 2020 (un sacré bail !). Nécessaire aussi car il narre l’évolution de l’art du clown, du jeu burlesque et la révolution du cirque au cours de ces cinquante ans.


Cet ouvrage a dû demander un travail considérable à Patricia Kapusta, la compagne et complice de 1991 à 2021 (d’abord secrétaire générale puis directrice adjointe du Prato, cheville ouvrière essentielle !) : trier les archives, choisir les photos, contacter artistes et techniciens pour recueillir leurs témoignages, etc. Titanesque ! De plus, ce livre est magnifiquement maquetté par Dominique Tourte (éditions Invenit) qui est, lui aussi, un artiste en la matière. Cet ouvrage, on commence par le feuilleter. On va picorer ici ou là. On s’attache d’abord aux photos et il y en a beaucoup. Normal… 50 ans ! C’est très émouvant de voir à quel point les photos narrent le temps.


Ayant à peu près "l’âge du capitaine", comme lui rivé au Nord, cela me renvoie forcément à ma propre histoire, à ma propre culture. Du vieil argentique noir et blanc, des années 1970, pas toujours bien net, aux photos en couleurs et plus "léchées" du 21e siècle... Ici, les photos du siècle dernier ont beaucoup de charme. Là, le numérique, quadrichromie ou pas, sublime le nouveau cirque. Le format de l’ouvrage (photos pleine page) permet de mettre en valeur beaucoup de moments magiques ! On s’étonne d’un tel foisonnement de formes et de styles. On voit des clowns, du cirque, de la danse, du théâtre. On voit des photos de spectacles de rue, d'un défilé "carnavalesque" dans une ville entière (Lille), de spectacles dans des champs, sous chapiteau, en hall de gare (si si), ou, plus classiquement dans des lieux culturels (l’Opéra de Lille, le Théâtre du Nord et, bien sûr, la salle du Prato).


Ensuite, petit à petit, on commence à lire des citations (Defacque : « Créer / C’est résister / C’est résister à la négation de soi / A l’annulation de soi / A la nullité de soi / A l’ensevelissement de soi / A l’ensablement de soi / A l’enfouissement de soi / A l’enterrement de soi (…) C’est inventer quelque chose / De l’un UN / Aux autres / De l’un / A tous les autres / Créer résister / Résister créer (…) » ; Louis Calaferte : « Improviser ça ne s’invente pas » ; Anne Diatkine : « Transmettre ou ne pas être » ; ou encore Edouard Glissant : « Agis dans ton lieu, pense avec le monde »).


On s’extasie devant les dessins du Gilles (Defacque, clown, acteur, poète et, oui, dessinateur, comme Fellini, Etaix ou Michaux). Et très vite, on s’étonne de tant de noms liés au Prato (en vrac : Jacques Bonnaffé, Philippe Caubère, Howard Buten, Yolande Moreau, Johann le Guillerm, André Minvielle, les Colombaïoni, Jean-Jacques Vanier, Denis Lavant, Albert Marcoeur, Bernard Lubat… la liste pourrait s’allonger !). Planent aussi les ombres de Samuel Beckett et Louis Calaferte. Après avoir feuilleté, intrigués et éblouis, on lit par le menu. On lit l’histoire, l’historique, le parcours. Très long, très détaillé et remarquable texte de Yannic Mancel (qui fut, entre autres, de 1986 à 2013, conseiller artistique et littéraire au TNS, au Théâtre National Wallonie-Bruxelles et au Théâtre du Nord à Lille, installé près de Lille depuis le début des années 1990 et fidèle spectateur du Prato depuis lors). On lit avec enthousiasme un magnifique texte de Jean Vinet sur l’évolution du cirque et ce qu’il est devenu aujourd’hui (Jean Vinet fut notamment responsable des formations au Centre national des arts du cirque de 1992 à 1998). Et on lit les témoignages nombreux de celles et ceux qui ont participé à cette aventure de près ou de plus loin, directement ou indirectement. Et c’est passionnant !


Jacques Bonnaffé, Arnaud Van Lancker et Gilles Defacque au festival d'Uzeste, en 2017.


Une anti-institution


La première fois que j’ai vu les clowns du Prato (Poupinou et Piquemuche, alias Gilles Defacque et Alain D’Haeyer) c’était à leurs tout débuts, au mitan à peine des années 1970, dans un camping près d’Avignon (probablement la Bathelasse). Foutraque, déglingué, dadaïste et un brin situationniste. Cinquante ans plus tard, le Defacque inoxidable tire sa révérence "institutionnelle" tout en continuant à proférer ses belles parlures de bourgs en villages, de festivals en manifestations plus directement politiques.

Photo ci-contre : les clowns du Prato (Jean Noël Biard, Gilles Defacque, Alain D'Haeyer) en 1974. Photo Bernard Josse.


Entre les deux… Il faut à nouveau feuilleter et lire cette histoire d’Un théâtre international de quartier (oxymore en forme de pied de nez au duo de La Salamandre, Bourdet/Guittier, qui revendiquait alors l’appellation Théâtre National de Région pour le Centre Dramatique du Nord). Au départ, un collectif "post-soixantehuitard" (avec notamment Ronny Coutteure). Ensuite, une aventure humaine (nous y reviendrons), puis des lieux, enfin, le spectacle vivant partout et sous toutes ses formes. D’abord, un vieux cinéma de quartier délabré (Le Marivaux dans le quartier de Wazemmes à Lille). Puis la salle de La Filature de l’ancienne usine de lin Le Blan (Lille-Moulins, autre quartier assez excentré), un petit lieu assez rébarbatif au départ (gradin en béton et coussins pour le public), mais bon… on imagine à quel point Gilles Defacque et son équipe ont dû batailler sans relâche pendant des années et des années (avec la ville de Lille, avec Pierre Mauroy puis avec Martine Aubry) pour que ce lieu soit ce qu’il est aujourd’hui : une des plus belles salles de la Région. En 2004, elle eut droit à une transformation radicale et ô combien réussie (travail mené de main de maître par l’architecte-scénographe Jean Dupond, un magicien lui aussi, dans son domaine). Un rapport scène/salle idéal et pour le public et pour les artistes. De plus, le lieu est devenu de plus en plus accueillant : espace très convivial avec restauration et petite salle polyvalente toujours prête à accueillir des impromptus ou des expositions.


Faire venir, aller vers et vice versa


Mais Gilles Defacque est un saltimbanque. Une salle, c’est bien, mais ça ne lui suffit pas, c’est dans ses gènes, c’est déontologique. Il aime la rue, les chapiteaux et… tous les lieux incongrus. Beaucoup de photos en attestent. Aller à la rencontre des gens (les "vrais gens", comme on dit aujourd’hui), sans relâche ! Et puis, créer des événements singuliers (comme De la Révolution comme un cortège en 1989 ou comme Paris-Dakar-Prato : de chez Shérif à chez Mamadou en 1990), des festivals, des temps forts (le premier festival international de clowns du Prato date de 1984). Il est sûr qu’avec l’arrivée de Patricia Kapusta, tout ce qui avait déjà été engagé s’est beaucoup développé. Deux cerveaux et deux énergies unis par une passion commune, c’est encore mieux ! Les Territoires de cirque (création officielle en 2004) qui a engendré La Nuit du Cirque, le festival "Elles en rient encore", consacrant les clownesses (créé en 2011), Les Toiles dans la ville (depuis 2011 aussi). Jouer au Prato mais aussi ailleurs et partout si possible. Dans les Hauts de France, dans les Bas de France, à l’Est, à l’Ouest et… partout (« Le cirque n’a pas de frontière… il est transfrontalier », dit Patricia Kapusta).

En 2013 : Soirée de Gala (Forever and ever). Photo Bruno Dewaele


Du Ballatum à David Bobée. La boucle est bouclée…


Combien d’artistes ont travaillé avec Gilles Defacque ? Des centaines probablement. Parmi cette ribambelle, il convient de citer au moins Guy Alloucherie et Eric Lacascade (photos rares du bonhomme avec… des cheveux sur la tête !). Il convient aussi de citer David Bobée, actuel directeur du Théâtre du Nord. Alloucherie et Lacascade travaillent avec Le Prato dès 1980 (avant la création du Ballatum donc). Les années passent. Alain D’Haeyer est un magnifique Ivanov dans une mise en scène du duo précité. Le Ballatum est nommé à la direction de la Comédie de Caen en 1997. Alloucherie lâche l’affaire mais Lacascade reste. Dans cette région normande grandit le jeune David Bobée. Bobée travailla de longues années avec Lacascade, en tant qu’assistant, mais surtout, il rencontra Gilles Defacque et suivit ses stages à Caen. En 2009, on lui propose une mise en scène au Théâtre du Peuple à Bussang. Il créera Gilles, sorte d’hommage à notre homme, entouré pour l’occasion d’acrobates et de comédiens de l’Oiseau-Mouche (très belles photos, pleines de poésie). Mais l’aventure ne s’arrête pas là. David Bobée est nommé directeur du Théâtre du Nord en 2021. En 2022, il invite et co-produit Loyal Auguste (à quoi pensent les pommes quand elles tombent), duo de Gilles Defacque et Jean Boissery. « Aujourd’hui, quand je mesure le déroulement du temps », confie David Bobée, « je prends conscience que nous sommes liés dans un processus de transmission exceptionnel : il (Gilles Defacque) aura été le maître d’Eric Lacascade, qui fut mon maître et me l’a fait rencontrer à son tour ; me voici aujourd’hui dans sa ville, qui est aussi celle d’Eric, à la tête d’une école professionnelle, celle du Théâtre du Nord, où Gilles enseigne aujourd’hui l’art du clown aux élèves du Studio 7. Entre Gilles, Eric, moi-même et les élèves dont j’ai aujourd’hui la responsabilité, une chaîne de quatre générations de transmission continue : quelle émotion !. Belle fidélité, belle reconnaissance, belle transmission, emblématique d'une démarche. Comme écrit plus haut, des dizaines, voire des centaines d’artistes, souvent en herbe, ont été aidés, accompagnés par Gilles Defacque. Des connus, des moins connus, des très souvent talentueux.


Une histoire de nez


Venons-en à un point complémentaire et majeur. Gilles Defacque est de toute évidence un grand artiste. Mais, ce qu’il y a peut-être de plus remarquable dans cette longue aventure, c’est le nez ! Bien sûr, il y a le nez du clown mais il y a aussi le nez du "programmateur". Gilles Defacque a toujours ouvert sa porte (à plein de gens) mais il a aussi invité des tas d’artistes extraordinaires que personne ne connaissait à l’époque : Yolande Moreau (en 1985, bien avant Les Deschiens), Abel et Gordon (dès 1987), Wurre Wurre (dès 1988), The Right Size (avec Jos Houben, dès 1989), François Cervantès et Catherine Germain (Cie l’Entreprise, dès 1989 aussi), Bolek Polivka (1990), Yohann Le Guillerm (Cirque Ici, 2006) pour n’en citer que quelques uns. Et quel culot d’avoir fait venir à Lille (sous chapiteau à "Saint Sau" comme on dit aujourd’hui) Obludarium, spectacle historique des frères Forman ! Quand on parcourt ce magnifique livre, on se met à regretter de ne pas avoir assisté à certaines soirées qui durent être forcément mémorables voire historiques…


J’ai évoqué les Colombaïoni plus haut (la grande tradition clownesque italienne). Je viens de citer Yohann Le Guillerm (un des plus grands artistes français contemporains, toutes disciplines confondues). Voilà un autre aspect plus que remarquable du travail de notre Gilles. C’est magnifiquement exposé dans le livre qui nous occupe : Gilles Defacque a accueilli à bras ouverts ce que l’on appelle le « nouveau cirque ». Probablement parce que dès 1988 il est intervenu au CNAC, mais d’autres auraient pu rester repliés sur la «"tradition". Gilles, toujours avec son nez (et sa compagne Patricia) s’est ouvert à cette "évolution/révolution". Mât chinois, tissu aérien ou BMX sont les bienvenus !



Gilles Defacque et Patricia Kapusta en septembre 2021. Photo Richard Baron Light Motiv.


Une équipe


Bien évidemment une telle aventure est une affaire d’équipe. Il faut citer à nouveau et d’abord Alain D’Haeyer, partenaire de la première heure. D’Haeyer est clown, musicien et compositeur. Il signa nombre de mises en scène avec Gilles Defacque dont, notamment En attendant Godot en 1993. Il faut citer aussi Jacques Motte avec son imposante silhouette, "pilier" du Prato, tout comme Stéphanie Petit (20 ans de collaboration) ou encore la romancière Samira El Ayachi. Il faudrait citer une troupe, une famille nombreuse et à géométrie variable, des artistes mais aussi bien sûr des équipes techniques. Il faut citer un long compagnonnage avec les complices du Tire-Laine, combo à géométrie variable lui aussi, de « un » (l’accordéoniste emblématique Arnaud Van Lancker alias Nono) à « beaucoup » ! Au Prato, pas de musique, pas de spectacle ! Si l’on tend bien l’oreille sur certaines photos, on entend le piano à bretelles, le violon et tout le swing gadjé en direct.


Mais il y eut surtout deux chevilles ouvrières majeures : Patricia Kapusta (déjà citée, qui fut nommée chevalière des Arts et des Lettres en 2019, pour son engagement en faveur des Arts du Cirque tant au plan international qu’au plan national) et David Gadenne, administrateur de 1991 à fin 2019, qui travailla ardemment en étroite collaboration avec le scénographe pour la métamorphose du lieu.


Rigueur et folie


Pour clore cet article, s'impose un extrait du témoignage de Chloé Moglia, performeuse hors normes et directrice artistique de la Compagnie Rhizome. Elle a vécu le début de sa carrière au Prato. Elle y est revenue à plusieurs reprises et elle témoigne :


« Il y a des lieux qui dé-existent, qui s’absentent, qui sont là pour ne pas exister, pour laisser place à ce qu’il y a dedans. Mais aussi des lieux qui co-créent, qui co-existent avec l’œuvre, des lieux qui sont partie prenante de l’objet et qui sont aussi la condition de réception de l’œuvre. Ce ne sont pas des lieux qui sont là juste pour fonctionner, mais ce sont des abris, les sources du poème, pour être habités, faits pour que le poème les habite. Le poème n’est pas fait pour être dans un espace en aluminium. C’est un milieu de vie, qui est fait des vies.

Le Prato s’est fabriqué avec les briques rouges du poème. La façon qu’ont Gilles et Patricia d’être là tous les soirs, ce n’est pas juste un lieu qui fonctionne, mais un poème qui respire. C’est un autre type d’espace, très particulier comme espace. Ce ne sont pas des lieux qui sont orientés pour être pratiques, mais pour être en lien avec le vivant, avec tout ce qui vit. En lien avec la fragilité, l’imprévisibilité, et la présence. La vie ne se déploie pas dans des milieux aseptisés, mais a besoin de lichen, de fleurs, de compost, de quelque chose de cet ordre-là. Le Prato est un milieu de vie avec tout ce qu’il y a dedans. La vie ce n’est pas pratique, pas fonctionnel. Il y a une forme d’inventivité. Le poème tel que je l’entendais, porté par Gilles et Patricia, ce n’est pas le sens du pratique, mais celui du compost et des fleurs, de moisissures, et qui éclabousse. Les poèmes sont dans toutes les briques rouges du Prato. Cette présence du poème, c’est à la fois une ouverture à tout ce qui existe d’inimaginable et une exigence absolue. Rigueur et folie, c’est exactement cela. Ouverture à tout l’incréé, cette potentialité qui s’ouvre de partout, et rigueur, cette exigence qui fait que le poème est poème et pas la vente, le marketing ».


Tout est dit, et magnifiquement !


Stéphane Verrue

Photo en tête d'article : Gilles Defacque. Photo H. Mei


Le Prato, théâtre international de quartier, aux éditions Invenit, 192 pages, 25 €.


En tournée :

- LOYAL-AUGUSTE (A quoi pensent les pommes quand elles tombent), de Gilles Defacque, avec Gilles Defacque et Jean Boissery, à Cenne-Monestiès (Aude) le 7 juillet à 20h30, en ouverture des 5èmes Fantaisies Populaires suivi de Les Aventures de Madame Mygalote, le 9 juillet.

- LES PARLURES, lecture-spectacle de Gilles Defacque, accompagné par Fabrice Vieira, musicien de la Cie Lubat, le 23 juillet au Cocagne, à Périgueux, et le 30 juillet au festival de théâtre de Figeac.


Les fantaisies populaires


Créées en 2016 et implantées au cœur du village de 400 habitants de Cenne-Monestiés, dans l'Aude, Les Fantaisies Populaires proposent un festival de cirque d'écriture et de création défendant des formes artistiques exigeantes et singulières, un festival de cirque d'aujourd'hui.


Le festival fait également le choix de la pluridisciplinarité, en s’appuyant sur d'autres formes du spectacle vivant : musique, théâtre et arts visuels.

En 2023, le festival investit à nouveau les bords et l'intérieur de l'usine Cayre à Cenne-Monestiés mais aussi d'autres espaces dans et autour du village, les 7, 8 et 9 juillet.


Programme sur le site de la compagnie Aléas : https://www.compagniealeas.com/lfpop






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