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#1 Nous sommes fête nationale

Dernière mise à jour : 15 juil. 2020



14 juillet 2020, acte inaugural d’un festival des humanités


On y va ? On y va !

Nous sommes cela qui vient, contre vents soi-disant libéraux et marées nauséeuses,

du passé nous pourrons faire table d’hôtes en cuisinant certains restes non avariés,

présentement nous sommes au présent du présent, en présences multiples, sans nous interdire les réseaux et les moyens de communication qui franchissent la distance

et nous allons résolument en avenir vers les chemins…

Ce 14 juillet, dans le divers que n’arrêtent pas les frontières, soyons fête nationale.

Jadis fîmes Révolution, et pourtant restent de nouvelles Bastilles à prendre. Jadis fîmes Fédération, et pourtant restons trop souvent parcellisés.

Soyons éveilleurs de lucioles, artificiers d’étincelles, sous le ciel étoilé de nos humanités.

Premiers actes :


Les parlêtres [Les humanités]

Une série, comme sur Netflix, mais en mieux. Comme disait le psychanalyste Jacques Lacan, qui a inventé ce terme de « parlêtre » : « Le réel c’est le mystère du corps parlant, c’est le mystère de l’inconscient. » A l’inconscient de nos humanités, la série Parlêtres, collecte de paroles glanées ici ou là, réunies et montées à Montréal par Sonia Leontieff. Et les premiers « Parlêtres » ont été glanés par Eve Idrissi depuis Marica au Brésil. Rien que pour le plaisir d’entendre, en brésilien, « humanidades ».

Série à suivre dans les prochains jours, sans limite…

Insoumission [Irène Tassembedo]

Ouagadougou, Burkina Faso. Depuis le « pays des hommes intègres », la chorégraphe Irène Tassembedo rassemble dans une dédicace au Festival des humanités quelques-uns des jeunes danseurs de sa compagnie et de son école. Son prochain spectacle (création décembre 2020 au festival C’est comme ça, Château-Thierry) s’intitulera « Yiiki, un boléro africain ». Yiiki, en langue mooré, ça veut dire « Lève-toi ».

Le chœur de la Luzège

A l’initiative de l’équipe du festival La Luzège, associée au Bottom Théâtre et à la FAL 19 / Ligue de l’enseignement, et avec la chanteuse et musicienne colombienne Tata Castañeda : un chant rythmique forme chœur. Quelque chose vient, « subiendo ». Littéralement : cela monte. Des entrailles de la terre, ou peut-être, de la rivière qui coule non loin.

Le cercle des insensés [Bruno Boussagol et le collectif Parce qu’on est là].

« Faire théâtre de tout », disait Antoine Vitez [lire ICI]. Installé en Haute-Savoie [où il organise, du 3 au 5 août, une « Nuit des Ours » qui entre dans la ronde du Festival des humanités], le metteur en scène Bruno Boussagol confie au Festival des humanités des extraits du spectacle « Le Cercle des insensés » du collectif « Parce qu’on est là ». Quatre femmes touchées à titre personnel ou familial par les troubles psychiques croisent leurs voix chargées de vécus autobiographiques pour partager et donner sens à leur expérience.

Naissance [Eve Idrissi / Yael Flauder]

Sur le site des humanités, une simple conversation peut trouver place. D’ailleurs, une conversation n’est jamais « simple ». A fortiori s’il s’agit de parler de naissance. Conversation entre Eve Idrissi, depuis Marica, au Brésil, et Eve Idrissi en conversation avec Yaël Flauder, assistante sage-femme.

A venir ces prochains jours :


De nouvelles séries de Parlêtres ; des nouvelles de Trimukhi Platform depuis le village tribal de Borotalpada, en Inde ; un cocktail de voix et de musiques qui s’invitent depuis Dakar ; quelques éclats gitans en provenance d’Agde ; beaucoup ,d’autres choses encore, et aussi  :

Nelken Line / Cennes-Monestiés

La Fondation Pina Bausch, créée après la mort de la chorégraphe, a lancé le projet Nelken Line, à partir de l’une des séquences les plus fameuses du spectacle Nelken (1982). Printemps, été, automne, hiver. Avec seulement quelques gestes distincts, Nelken Line raconte l'alternance des quatre saisons avec des danseurs qui forment une file. Tout le monde peut reprendre cette « partition », la danser avec d'autres personnes. Professionnels et amateurs, experts et curieux, vieux et jeunes. Ainsi naissent de nombreuses nouvelles versions de la chorégraphie originale qui diffèrent par le choix de l'environnement, l'utilisation de vêtements ou de costumes de tous les jours, ainsi que les différents protagonistes et leurs capacités. Aussi nombreux, colorés et différents que l'humanité elle-même. Pour l’acte inaugural du Festival des humanités, à Cennes-Monestiés (401 habitants) dans l’Aude, Marie Letellier a entraîné 34 habitant.e.s du village dans la Nelken Line des humanités, qui s’est déroulée en public le 13 juillet 2020, en ouverture des festivités du 14 juillet.

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