Pérou. Une histoire qui ne manque pas de sel
- La rédaction

- il y a 1 jour
- 3 min de lecture

Au Pérou, les Salineras de Maras (mines de sel) sont exploitées par des familles qui possèdent les bassins
depuis des générations dans la Vallée sacrée, près de Cusco. Photo Alie Skowronski / AP
Jusqu'à meilleure fortune, notamment pour être en capacité de régler certains problèmes "techniques", nos éphémérides du jour seront réduites à la portion congrue. Pour aujourd'hui, une photo et une histoire qui ne manque pas de sel, et une bande-annonce.
J-56 : DONS DÉFISCALISABLES JUSQU'AU 31/12/2025
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LA PHOTO ET L'HISTOIRE DU JOUR
Les Salineras de Maras au Pérou sont un site exceptionnel situé dans la Vallée Sacrée des Incas, à environ 40-50 kilomètres au nord-ouest de Cusco, à une altitude d'environ 3 300 à 3 380 mètres. Ce site est composé de plus de 3 000 bassins salins individuels en terrasses, disposés à flanc de montagne. Ces bassins, qui mesurent généralement entre 5 et 20 m², sont alimentés par une source naturelle souterraine d'eau salée riche en minéraux.

L'origine des salines remonte à l'époque pré-inca, avec un développement systématique par les Incas, qui ont exploité la source salée naturelle. Le processus ancestral consiste à canaliser cette eau salée dans les bassins où, sous l'action du soleil andin, l'eau s'évapore, laissant des cristaux de sel à récolter à la main. Ce savoir-faire millénaire est toujours en pratique aujourd'hui, géré par environ 700 à 800 familles locales regroupées en coopérative, qui assurent la conservation du site et partagent les bénéfices de la production, environ 150 à 200 tonnes de sel par an.
Ce lieu est à la fois un témoignage vivant de l'ingéniosité humaine dans l'exploitation naturelle de ressources, un héritage culturel précieux transmis de génération en génération, et une attractivité touristique majeure offrant un paysage spectaculaire et une expérience authentique de la culture andine. Les salines de Maras contribuent aussi à l'économie locale par la vente du sel, souvent commercialisé pour sa pureté et ses propriétés minérales distinctives.
BANDE-ANNONCE

Non, ce n'est pas l'anniversaire d'Emmanuel Macron et Le Gâteau du président, ça n'a rien à voir avec Jupiter. Premier film du réalisateur irakien Hasan Hadi, Caméra d’Or au dernier festival de Cannes, Le Gâteau du président (photo ci-dessus) plonge le spectateur dans l’Irak de Saddam Hussein et suit deux jeunes enfants désignés pour confectionner le gâteau d’anniversaire du dictateur, qui partent en quête des ingrédients au péril de leur vie. On en parle brièvement aujourd'hui parce que le film vient d'être projeté au 34e festival de cinéma de Sarlat, qui s'achève ce samedi 8 novembre. Nicolas Villodre, notre envoyé spécial dans le Périgord, en rend compte sous peu...





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