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Ukraine. La guerre et ses à-côtés


Un bâtiment du gouvernement régional endommagé par un bombardement à Mykolaïv, mardi 29 mars.

Au moins 12 personnes ont été tuées. Photo Petros Giannakouris/Associated Press


En marge des négociations russo-ukrainiennes : un appel à la haine d'un journaliste russe de RT, « l’interminable diplomatie russe du président Macron », un curieux axe russo-français qui passe par l'extrême-droite, la suite (et fin ?) du "feuilleton Choïgou", des nouvelles en bref et un portfolio de la guerre comme elle va, à la guerre comme à la guerre.


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A l’issue des négociations qui se sont tenues en Turquie entre délégués ukrainiens et russes, Volodymyr Zelensky a appelé les Ukrainiens à « rester vigilants » malgré « les signaux positifs » envoyés par le ministère de la défense russe qui a annoncé « réduire radicalement [son] activité militaire en direction de Kiev et Tchernihiv ». « L’ennemi est toujours sur notre territoire. Le bombardement de nos villes continue. Marioupol est assiégé. Les tirs de missiles et les frappes aériennes n’ont pas cessé. Voilà la réalité. Voilà les faits. (…) Les Ukrainiens ont appris durant ces 34 jours d’invasion et les huit dernières années de guerre dans le Donbass qu’ils ne pouvaient croire qu’en des résultats concrets ». Washington a fait part de son scepticisme quant aux annonces russes, d’abord par la voix du secrétaire d’Etat, Antony Blinken, qui a dit douter du « réel sérieux » de la Russie dans les négociations : « Il y a ce que dit la Russie et ce que fait la Russie. Nous nous concentrons sur ce qu’elle fait ». D’autant que ce mercredi matin, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov (lire ci-dessous), a estimé que les pourparlers d’Istanbul n’avaient donné lieu à rien de « très prometteur » ni à aucune « percée », douchant ainsi les espoirs de progrès décisifs dans les négociations.


"Un pays qui ne devrait pas exister"


Pendant ce temps...

C’est une vidéo d’une rare violence. Postée hier sur les réseaux sociaux, on y voit un journaliste de la chaîne pro-gouvernementale russe RT, Anton Krasovsky souhaiter en des termes particulièrement injurieux la mort de tous les Ukrainiens et la destruction de la Constitution de l'Ukraine, « un pays qui ne devrait pas exister ».

Là, il n’est pas question de la Crimée ou du Donbass : ces propos reflètent une haine viscérale de la démocratie, telle que l’Ukraine en fait l’expérience depuis la révolution de Maïdan, dite encore « révolution de la Dignité » en 2014. Une diatribe d’autant plus surprenante si l’on examine le « pédigrée » dudit journaliste. D’abord critique de théâtre, puis auteur de chroniques culturelles pour le magazine Vogue (Russie), Anton Krassovski est entré en politique en 2012 pour soutenir à l’élection présidentielle l’oligarque Mikhaïl Prokhorov (fait chevalier de la Légion d'honneur en France en 2011 pour ses liens commerciaux avec Dalkia et Bolloré). En 2018, il soutient Ksenia Sobtchak, candidate « indépendante », libérale, et cette même année, annonce sa candidature à la mairie de Moscou, avant de renoncer. Il se présente alors comme le premier candidat gay à des élections municipales en Russie (lire sur le site de France info)…


Hier, l’Ukraine annonçait une reprise des évacuations de civils de Marioupol, après une journée de suspension par crainte de « provocations » russes. « Trois couloirs humanitaires ont été validés [mardi] », a déclaré la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, dans une vidéo diffusée sur Telegram. Emmanuel Macron faisait en revanche chou blanc, à l’issue d’une énième conversation téléphonique avec Vladimir Poutine. En déplacement électoral à Dijon, lundi, le président français avait affirmé vouloir lancer « dans les tout prochains jours », en lien avec la Grèce et la Turquie, une opération humanitaire à Marioupol. Peine perdue. A l’issue de la conversation avec Poutine, l’Elysée a fait savoir hier soir que les conditions ne « sont pas réunies à ce stade », mais que Poutine « allait y réfléchir ». C’est vite vu : « Pour trouver une solution à la situation humanitaire dans cette ville, les combattants nationalistes ukrainiens doivent arrêter de résister et déposer les armes », a affirmé Vladimir Poutine.

Dans les colonnes du New York Times, Roger Cohen s’interroge sur « l’interminable diplomatie russe du président Macron ». « Si la diplomatie se mesure à la persévérance, M. Macron est un diplomate suprême, écrit l’éditorialiste. Si elle est mesurée par le réalisme effectif, le verdict semble moins favorable. Jusqu'à présent, à première vue, il a obtenu très peu de résultats grâce à ses 42 appels et ses trois réunions. (…) Dans les relations avec la Russie, c'est moins la peur qui semble habiter M. Macron qu'une sorte de fascination romantique pour le pays et sa culture, ainsi qu'une conviction intellectuelle que l'Europe ne sera pas stable tant que la Russie ne sera pas intégrée dans une nouvelle architecture de sécurité qui reflète la fin de la guerre froide. » (Lire ICI).

A cette « fascination » pour la Russie dont parle Roger Cohen, peut-être faut-il ajouter une autre attirance du président français pour un certain nombre de régimes et de dirigeants autoritaires. La familiarité entretenue avec Vladimir Poutine ces dernières années est sans doute la marque d’une certaine naïveté (l’illusion de pouvoir « séduire » le président russe par un certain nombre d’attentions), mais elle reflète aussi une certaine appétence « viriliste » du pouvoir (les relations avec Trump au début de son mandat), parfois non exempte de choix politiques très nettement marqués à droite : ainsi, en Amérique latine, le soutien plusieurs fois réformé au président colombien Ivan Duque (et un silence total sur la brutale répression du mouvement social au printemps dernier, ainsi que sur les assassinats de leaders sociaux) ; l’empressement à saluer l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil quand celle de Gabriel Boric, au Chili, n’a fait l’objet d’aucune attention).


(A lire, sur le site du New York Times, un article de Carlotta Gall, qui fait un parallèle entre le siège de Grozny, en 1994, en Tchétchénie, et celui de Marioupol)


Dimitri Peskov, porte-parole du Kremlin, avec Vladimir Poutine


De Dimitri Paskov à Pierre Malinowski, un curieux axe russo-français


Concernant l’Ukraine, de toute façon, pourquoi s’inquiéter ? Dans un entretien sur la chaîne américaine PBS, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov vient d’assurer que Moscou ne vise pas les civils : « Dès le début de cette opération spéciale, les militaires russes avaient un ordre très strict du commandant en chef de ne pas viser des cibles civiles. Et ils ne le font pas », a-t-il avancé. « Ils ne bombardent pas des maisons. Ils ne bombardent pas des appartements. Ils ne bombardent pas de cibles civiles. Ils ne font que bombarder et viser des infrastructures militaires, dans le contexte de l’un des principaux objectifs de l’opération : la démilitarisation de l’Ukraine ».Selon Dmitri Peskov, ceux qui visent les bâtiments civils sont les Ukrainiens eux-mêmes. « Qui ruine l’infrastructure civile de Marioupol, par exemple ? Ce sont ces bataillons nazis. Ils tuent simplement ceux qui voudraient s’échapper de la ville. Et ces bataillons nazis, ils utilisent les appartements comme abris pour leurs fusils, pour leurs armements, pour leurs chars, pour leurs snipers. »

Elizaveta Peskova, la fille du porte-parle du Kremlin, en stage au Parlement européen

de novembre 2018 à avril 2019 auprès d’un député français du Rassemblement national.


Le 25 février dernier, au lendemain de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la fille de Dmitri Peskov, Elizaveta Peskova, avait partagé sur Instagram le slogan des pacifistes russe HETBOЙHE (« non à la guerre »). Message promptement retiré, apparemment sous la pression de son père et de ses proches.

C’est fou comme les dirigeants russes, qui honnissent démocratie et Occident, vont y passer leurs vacances (dorées) et y envoient leur progéniture. Après avoir été placée au prestigieux pensionnat de l’École des Roches (propriété du groupe GEMS Education basé à Dubaï), Elizaveta Peskova, née en Turquie en 1998, a poursuivi en France des études de management à la Paris School of Business, puis un stage au service marketing de Louis Vuitton. De novembre 2018 à avril 2019, elle a été stagiaire au Parlement européen auprès du député européen du Rassemblement national Aymeric Chauprade, qui participait aux travaux de la délégation Union européenne/Russie.

Pierre Malinowki et Vladimir Poutine


Elle est aujourd’hui co-présidente de la Fondation pour le développement des initiatives historiques franco-russes, créée par Pierre Malinowski, autre sulfureux personnage lié à l’extrême-droite. Né en 1987 à Reims, engagé à 17 ans dans la Légion étrangère, puis dans l’armée régulière, Pierre Malinowski est revenu à la vie civile en 2009, après s’être blessé lors d’un saut en parachute. Il devient en 2014 assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, puis d’Aymeric Chauprade (déjà cité). Mais il garde un esprit de baroudeur : en août 2015 il fit partie du commando qui avait exfiltré de République dominicaine, à bord d'une vedette, deux pilotes arrêtés deux ans plus tôt à bord d'un jet privé avec de la cocaïne en soute (affaire Air Cocaïne).

Mais la grande cause de Pierre Malinowski, telle que présentée sur le site de sa fondation, consiste à « commémorer le sacrifice des Héros Russes et Français aux cours des guerres tragiques des siècles passés sur le territoire des deux pays. » Il s’agit notamment d’exhumer, sur les champs de bataille, les squelettes de soldats tombés au combat. En septembre 2019, 126 corps de soldats de la Grande Armée et du Tsar, tués lors de la bataille de Viazma lors de la sanglante retraite de Russie en novembre 1812 sont ainsi exhumés, avant d’être enterrés avec les honneurs militaires le 13 février 2021. En octobre 2020, de nouvelles fouilles à Sébastopol et en Crimée occupée, mettent encore à jour des dizaines de restes de soldats français, anglais ou russes.

Cet « activisme funéraire » permet à Pierre Malinowski de se rapprocher de Vladimir Poutine, qui l’invite à son investiture au Kremlin, en mai 2018. Qualifié par Libération d'« émissaire du soft power russe », il inquiète passablement le Quai d’Orsay, mais parvient à vendre à Emmanuel Macron, par l’entremise de l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse, l’inhumation officielle, aux Invalides, d’un général napoléonien, Charles-Étienne Gudin, tué près de Smolensk en 1812. Le général Gudin est finalement inhumé le 2 décembre 2021 aux Invalides, aux côtés de Napoléon en présence de la ministre Geneviève Darrieussecq et du chef d'état-major Thierry Burkhard.

Introduit auprès de Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, par le « conseiller mémoire » Bruno Roger-Petit, Pierre Malinowski semble avoir gardé de solides entrées à l’Élysée…

(A lire, article du Monde du 30 octobre 2020 : « De Moscou à Paris, le mystère Malinowski »)


Suite (et fin ?) du feuilleton Choïgou


Pour la première fois depuis le début du mois de mars, rapportent plusieurs médias russes, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, « a été vu en public ». Commentant « l’opération spéciale » en Ukraine, il a déclaré que « de manière générale, les principales tâches de la première phase de l'opération ont été accomplies. Le potentiel de combat des forces armées ukrainiennes a été considérablement réduit, ce qui nous permet de concentrer l'attention et les efforts principaux sur la réalisation de l'objectif principal - la libération du Donbass ». Il a ajouté que les nouveaux conscrits de l’armée russe, au printemps prochain, ne seront pas envoyés dans les « points chauds », et que les conscrits actuellement mobilisés « seront libérés à la fin de leur période de service et seront renvoyés dans leurs foyers ». Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'implication des conscrits est connue grâce aux rapports de leurs proches. Pendant longtemps, les autorités russes ont nié avec véhémence, mais début mars, le ministère de la défense a admis « plusieurs faits de la présence de conscrits dans les unités des forces armées russes participant à l'opération militaire spéciale sur le territoire de l'Ukraine », déclarant que cela s'était produit par erreur. Les pertes russes sur le territoire ukrainien sont estimées aujourd’hui à plus de 17.000 soldats, dont de nombreux jeunes conscrits.

La "conférence téléphonique" de Sergueï Choïgou, le 29 mars.


Cette intervention de Sergueï Choïgou semble démentir les nombreuses rumeurs qui le donnaient pour hospitalisé, voire mort, ou écarté du pouvoir. Selon l’agence russe Interfax, qui relaie la propagande russe, le ministre de la Défense a tenu ces propos lors d’une « conférence téléphonique avec les dirigeants des forces armées, en marge des pourparlers russo-ukrainiens tenus en Turquie ». Le discours de Choïgou a été diffusé par Zvezda, la chaîne de télévision du ministère de la Défense (voir ICI). Si le ministre de la Défense parle effectivement des conscrits, on ne l’entend pas seulement parler du Donbass : « l’opération militaire spéciale en Ukraine se poursuivra jusqu’à l’achèvement des objectifs fixés », déclare-t-il ainsi. Cette « conférence téléphonique » date-t-elle effectivement du 29 mars ? Un seul élément semble l’attester formellement. Choïgou indique que « la 155e Brigade de Marine (Flotte du Pacifique) et la 126e Brigade de Défense Côtière (Flotte de la Mer Noire) ont reçu les honneurs ». Le 28 mars, l’agence Tass rapportait que le président Poutine avait effectivement signé le décret correspondant.

Le mystère reste entier sur « l’étrange disparition » du ministre de la Défense (lire ICI) entre le 11 et le 29 mars, période au cours de laquelle le Kremlin a produit deux vidéos qui étaient visiblement un faux montage d’une part, un document d’archive d’autre part.


EN BREF

Violences sexuelles. Les rapports de violences sexuelles impliquant des soldats russes se multiplient, selon les responsables ukrainiens. La procureure générale de l’Ukraine, Iryna Venediktova, a d’abord déclaré qu’un soldat russe avait tué un civil avant de violer sa femme à plusieurs reprises. « J’ai tiré sur votre mari parce qu’il était nazi », lui a dit le tireur, avant que lui et l’autre soldat ne la violent, alors que son fils de quatre ans sanglotait dans une chaufferie à côté, rapporte le Times à Londres. Quelques jours plus tard, la Maison-Blanche s’est dite préoccupée par de nouvelles informations faisant état de violences sexuelles en Ukraine. Les autorités ukrainiennes soutiennent que de nombreux cas de viol et de violence sexuelle ont eu lieu dans le pays depuis le début de l’invasion russe le 24 février.


Sites religieux. En un mois, l'armée russe a détruit plus de 60 églises et bâtiments religieux ukrainiens. Depuis le 24 février, plus de 60 bâtiments d'importance spirituelle (sans compter les bâtiments adjacents) ont été endommagés dans au moins huit régions d'Ukraine : Kiev, Donetsk, Zhytomyr, Zaporizhzhia, Luhansk, Sumy, Kharkiv et Chernihiv. La grande majorité d'entre elles sont des églises orthodoxes. Des mosquées, des synagogues, des églises protestantes, des établissements d'enseignement religieux et d'importants bâtiments administratifs d'organisations religieuses ont également été détruits.

(Source : Ministère de la culture de l'Ukraine).

Une carte interactive permet de voir tous les sites touchés : ICI


De là où viennent les soldats russes. Un site Web a été créé pour montrer les villes natales des soldats russes qui ont envahi l'Ukraine et sont morts. Des maisons brisées, des clôtures tordues, des terrains de jeux dégradés : leurs villes semblent avoir été bombardées.


En Pologne, action de boycott contre Leroy-Merlin, Auchan et Décathlon, enseignes du groupe Mulliez.


Décathlon suspend ses activités en Russie. Propriété du groupe Mulliez, tout comme Auchan et Leroy-Merlin, l’enseigne d’équipement sportif, qui y réalise environ 2 % de son chiffre d’affaires, se résout à suspendre ses activités en Russie. Cette décision n’est toutefois pas fondée par une condamnation de l’invasion russe en Ukraine. Motif invoqué : les conditions d’approvisionnement ne sont plus réunies (ports fermés, routes impraticables, sanctions pouvant s’appliquer à certains fournisseurs ou transporteurs).


A paraître. Les deux premières biographies en français du président ukrainien Volodymyr Zelensky, paraîtront en mai et juin. « Volodymyr Zelensky, dans la tête d’un héros », programmé le 19 mai chez Robert Laffont, est signé Stéphane Siohan, correspondant à Kiev pour plusieurs médias dont Libération, et Régis Genté, correspondant de RFI à Tbilissi et spécialiste des anciennes républiques soviétiques. Une autre biographie est signée d’un journaliste de France 24, Gallagher Fenwick. Elle s’intitulera « Volodymyr Zelensky, l’Ukraine dans le sang », et paraîtra aux éditions du Rocher.


Prix Fellini pour la réalisatrice ukrainienne Daria Onishchenko. A Bari, le prix Federico Fellini a été remis, lors du festival international du film Bif&st, à la réalisatrice ukrainienne Daria Onishchenko, pour son troisième film, film « Zabuti » ("Les oubliés"), sur une enseignante d’ukrainienn dans la région de Louhansk occupée par les Russes. « Ce prix a été décerné à des stars du cinéma très célèbres, dont mon réalisateur préféré, Bernardo Bertolucci. Je suis fère de mes collègues cinéastes : aussi bien ceux qui sont en première ligne que ceux qui sont à l'arrière. Nous sommes unis dans notre lutte commune contre l'armée russe et le régime de Poutine, nous sommes unis dans nos rêves, dans notre vision d'un pays indépendant et démocratique », a commenté Daria Onishchenko.

En novembre dernier, le film de Daria Onishchenko a été présenté au festival du film d’Arras.



EN IMAGES

A Kharkiv, les gens, ainsi que les services publics, ne restent pas inactifs : ils ont commencé à nettoyer leur ville des conséquences de la destruction, et ensemble, ils déblayent les décombres.


Irpin libérée mais mutilée


Un soldat russe tué lors de combats contre l'armée ukrainienne gît dans un champ de maïs à Sytnyaky,

dans la banlieue de Kiev, en Ukraine, dimanche 27 mars 2022. Photo Rodrigo Abd /AP

Un homme de 61 ans en convalescence dans un hôpital de Kiev, la capitale ukrainienne, lundi,

après avoir été touché à la jambe à trois reprises par les forces russes dans la ville suburbaine d'Irpin.

Photo Ivor Prickett / New York Times

Des soldats ukrainiens se reposent à Kiev, en Ukraine, après leur journée de combat sur les lignes de front

au nord de la capitale, lundi. Photo Daniel Berehulak / New York Times

Des soldats ukrainiens observent les débris d'un char russe après de récents combats dans la ville de Trostsyanets, à quelque 400 km à l'est de la capitale Kyiv, en Ukraine, lundi 28 mars. Photo Efrem Lukatsky / AP

Des volontaires assemblent des sacs de sable pour couvrir et protéger le monument

à Saint-André l’Apôtre à Kiev, le 29 mars. Photo Sergei Supinsky / AFP


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