A Madagascar, la "Gen Z" sonne la révolte
- La rédaction
- il y a 22 heures
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Depuis le 25 septembre, Madagascar connaît d’importantes manifestations, principalement à Antananarivo et dans plusieurs grandes villes du pays. Ce mouvement social, dont ne parle guère la presse française, est déclenché par la colère face aux coupures fréquentes d’eau et d’électricité, la pauvreté chronique et la corruption. Les protestations, portées par des étudiants et la jeunesse sous le nom « Gen Z Madagascar », ont bravé l’interdiction de manifester et rassemblé des milliers de personnes, notamment sur les réseaux sociaux avec des symboles issus de la pop culture.
La répression a été très violente : au moins 6 morts (dont un député), 400 blessés, usage de gaz lacrymogène, balles réelles et même déploiement d’un char d’assaut. Des pillages et incendies ont eu lieu à Antananarivo dans le sillage des affrontements, tandis que le gouvernement a instauré un couvre-feu nocturne. Le mouvement, inédit par sa ampleur et sa forme citoyenne, réclame l’accès à l’eau potable, à l’électricité, la lutte contre la corruption et une amélioration des conditions de vie quotidienne.
Dans l’ensemble du pays, la tension reste élevée, et la mobilisation s’étend bien au-delà de la capitale, sur fond de crise sociale et de défiance envers les responsables politiques. On en dit plus dans les prochains jours, alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est annoncée ce samedi 27 septembre.
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