Climat : après eux le déluge
- La rédaction

- 22 mai
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Une étude parue dans Nature Climate Change révèle que les 10 % les plus riches de la population mondiale sont responsables de 65 % du réchauffement climatique depuis 1990, leur contribution individuelle étant 6,5 fois supérieure à celle d’une personne aux revenus moyens. Cette sur-responsabilité s’explique par leurs modes de vie et surtout leurs investissements, qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre bien au-delà de leur consommation personnelle. À l’inverse, les 50 % les plus pauvres ne représentent qu’un dixième des émissions mondiales. Si toute la population mondiale avait émis comme ces 10 % les plus riches, la hausse de la température aurait atteint 2,9 °C, et même 12,2 °C si l’on prend les 0,1 % les plus riches. Les impacts de ces émissions se répercutent surtout dans les régions vulnérables comme l’Amazonie, l’Asie du Sud-Est ou l’Afrique australe, qui subissent une multiplication des vagues de chaleur et des sécheresses, alors même qu’elles sont peu responsables des émissions. Les auteurs plaident pour des politiques ciblant les plus riches, notamment via une fiscalité mondiale sur la fortune, afin de corriger cette injustice climatique et renforcer l’acceptabilité de l’action climatique.
L'étude de Nature Climate Change (en anglais) : https://www.nature.com/articles/s41558-025-02325-x





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