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EXCLUSIF : Espagne, enfants ukrainiens et trafic d’organes

Dernière mise à jour : 8 avr. 2023



Irréfutable. Sur la base d'un témoignage anonyme et flouté de quelqu'un qui connait quelqu'un qui a entendu dire que.., l'ambassadeur russe aux Nations Unies a accusé l'Union européenne d'enlever des enfants ukrainiens et de les faire disparaître, lors d'une séance dont Maria Lvova-Belova, poursuivie par la Cour pénale internationale était la guest star. Le représentant de la France aux Nations Unies a dénoncé "un nouvel exercice cynique de désinformation".


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C’est un scoop absolu. 85 enfants d’un orphelinat de Marioupol ont été subrepticement enlevés en mars 2022, et acheminés en Espagne par une mystérieuse intermédiaire ukrainienne. Là, dans la région de Valladolid, ces enfants ont d’abord été placés dans une institution religieuse, avant d’être pris en charge par la région de Castille-et-León. Et ensuite ? Ces enfants ont mystérieusement disparu, sans doute dépecés pour satisfaire un juteux trafic d’organes organisé dans le plus secret par l’Union européenne avec la complicité du régime nazi de Kiev.

C’est affreux ? Oui, c’est affreux, et la totalité des médias occidentaux, contrôlés par le milliardaire juif George Soros et quelques autres de même acabit, censurent cette information capitale.

Laquelle, fort heureusement, a été étalée au grand jour dans l’enceinte des Nations Unies par Vasily Nebenzya, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU. A titre de preuve, il a diffusé le "témoignage" (anonyme et flouté) d’une "étudiante en droit international" qui s’exprime dans un espagnol plus qu'approximatif, qui connait quelqu’un qui a entendu dire qu’elle connait quelqu’un qui a entendu dire que… Irréfutable !

Vidéo diffusée lors de la séance des Nations Unies, le 5 avril 2023, sous présidence russe


Sornettes, disions-nous ? L’histoire de ces enfants ukrainiens réfugiés en Espagne n’a rien de secret.

Après l’invasion russe en Ukraine, parmi les réfugiés qui sont venus en Europe, la région de Castille-et-León a accueilli 6.000 personnes. Parmi ces réfugiés : 1.272 enfants scolarisés, et 75 étudiant.e.s en université.

Une bonne partie des enfants arrivés d'Ukraine dans la région de Castille-et-León (principalement à Valladolid) sont avec leurs familles, mais la Région a la garde provisoire de 242 enfants, dont 72 enfants d’un orphelinat de Marioupol, la plupart souffrant de graves handicaps, qui fréquentent des centres d'éducation spéciale et des institutions spécifiques à Valladolid.

Enfin, 127 mineurs sont actuellement placés dans des familles d'accueil parce que, dans certains cas, les adultes qui sont arrivés avec ces mineurs n'étaient pas leurs parents : des évaluations sont en cours pour être certains qu’ils puissent en avoir la charge.


Des fake news comme celle relayée par Vasily Nebenzya, il y en a eu à la pelle, pendant les plus de 2 heures où Maria Lvova-Belova et quelques consorts, dont un sympathisant néo-nazi qui est son bras droit au sein de son organisation "humanitaire", ont pu déverser leur "narratif" au sein des Nations Unies, grâce à la présidence russe du Conseil de sécurité.


Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, pour "crime contre l’humanité", elle a pu, ce 5 avril 2023, sans crainte d’être contredite, répéter les dénégations dont elle avait déjà fait état lors d’une conférence de presse à Moscou, complaisamment relayées par l’AFP et par un article du Monde, publié hier après-midi.


Les humanités ont déjà, dès le 11 mars, démontré le caractère mensonger de la "défense" de Maria Lvova-Belova (Lire ICI). Ces révélations n’intéressent pas Le Monde, qui préfère diffuser, avec de très molles réserves, les propos d’une criminelle génocidaire. Dont acte : l’Histoire jugera.

La presse française a pareillement décidé de passer sous silence l’ouverture d’une enquête de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), « sur le transfert forcé d'enfants dans les régions d'Ukraine temporairement contrôlées par la Russie et sur les déportations vers la Fédération de Russie. »


Les ambassadeurs d'Albanie, de Malte, du Royaume Uni et des États-Unis ont décidé de quitter la salle.


De son côté, le conseiller droits de l’homme adjoint de la France auprès des Nations unies, Thibault Samson, a fait une intervention sans chichis, validée par le Quai d'Orsay : « La France regrette ce nouvel exercice cynique de désinformation. Un mensonge répété ad nauseam reste un mensonge. Nous condamnons l’instrumentalisation de la question de la protection des droits de l’enfant. L’intervention de Maria Lvova-Belova lors de cette réunion en est la preuve. Cette intervention est inappropriée. Elle vise à répandre une propagande, une version mensongère de la situation. (…) La Cour pénale internationale (…) a estimé qu’il existait assez d’éléments pour établir l’implication des plus hautes autorités russes dans la déportation d’enfants ukrainiens. Il s’agit là de crimes de guerre. Nous dénonçons le cynisme qui a conduit la Russie à inviter lors de cette réunion informelle du Conseil une personne sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. » (ICI)


Enfin, la diplomatie française se réveille !


Jean-Marc Adolphe


Photo en tête d'article : Vasily Nebenzya. Photo Alexander Shcherbak / TASS


Dès le 25 février 2022, les humanités ont manifesté leur soutien à l'Ukraine, et nous n'avons cessé depuis lors, dans la mesure de nos moyens, d'apporter des éclairages originaux sur certains aspects de cette guerre. Nous avons ainsi été les premiers à révéler, puis largement documenter, le crime de génocide que représentent les déportations d'enfants.

Entièrement gratuit et sans publicité ni aides publiques, édité par une association, le site des humanités entend pourtant fureter, révéler, défricher, offrir à ses lectrices et lecteurs une information buissonnière, hors des sentiers battus.

Il y a encore du pain sur la planche, il ne reste plus qu’à faire lever la pâte. Concrètement : pouvoir étoffer la rédaction, rémunérer des auteurs, et investir dans quelques outils de développement…


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