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Les tigres du cinéma panafricain


Au Forum des Images, à Paris, jusqu’au 27 février, le cycle Tigritudes 1956-2021 présente une très large palette d’un cinéma africain, de 1956 (indépendance du Soudan) à aujourd’hui. Brève rencontre avec Valérie Osouf, co-conceptrice de ce cycle.


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CULTURES VIVES « Le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore ». C’est ce que déclarait l’écrivain nigérian Wole Soyinka en réponse au mouvement de la négritude (Kampala, 1962).

Jusqu’au 27 février, au Forum des Images à Paris, à travers 126 films, 40 pays et 66 ans d’histoire de cinéma, Tigritudes 1956-2021 dessine une anthologie subjective et chronologique panafricaine. Conçu par les réalisatrices Dyana Gaye et Valérie Osouf, en collaboration avec le Forum des images, ce cycle parcourt les enjeux et les formes d’une cinématographie encore largement méconnue.


De 1956 – indépendance du Soudan – à 2021, les séances proposées appréhendent la circulation postcoloniale des formes, des luttes et des idées à travers le continent et sa diaspora. Déconstruisant les imaginaires à son sujet, cette ample filmographie circulant d’Alger à Los Angeles, de Mogadiscio à Conakry, de Dakar à Maputo, ne demande qu’à exprimer son propre dire au monde : éthique, esthétique et politique.

Tigritudes s’est ouvert le 12 janvier avec le chef-d’œuvre restauré du Camerounais Dikongué Pipa, Muna Moto, avant de se poursuivre avec plusieurs temps forts : films rares voire inédits en France, œuvres longtemps censurées, cinéastes pionnier·ères dans leurs pays, formes expérimentales, tous les genres et tous les formats sont convoqués pour partager un spectre aussi large que possible.


Ce cycle a été conçu par les réalisatrices Dyana Gaye et Valérie Osouf, en collaboration avec le Forum des images. Ci-dessous, pour les humanités, brève conversation à bâtons rompus avec Valérie Osouf.


Plus d'informations sur tigritudes.com

Programmation février : ICI



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