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10 décembre : attendre l'avenir (des droits de l'homme ?)

Dernière mise à jour : il y a 14 heures

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Photo Hassan Ammar / AP


Née il y a 105 ans, le 10 décembre 1920, Clarice Lispector demeure l’une des voix les plus singulières du roman moderne. De son enfance d’exil au Brésil à ses livres fulgurants — de Près du cœur sauvage à L’Heure de l’étoile — elle a fait de la fragilité et du silence une écriture d’introspection radicale. En ce 10 décembre, qui est aussi la Journée internationale des droits de l’homme, son œuvre résonne avec force : une exploration de la dignité, de la marginalité et du mystère d’exister.

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 L'IMAGE DU JOUR


En tête de publication : Des pigeons tournent au-dessus du toit de Loubna Hamdan et de son mari Ibrahim Ammar, qui laissent de la nourriture pour les oiseaux à Chiyah, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. Photo Hassan Ammar / AP


 LA CITATION DU JOUR  


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Clarice Lispector est une des grandes voix du roman moderne, figure singulière de la littérature brésilienne du XXe siècle. Née il y a tout juste 105 ans, le 10 décembre 1920, dans un shtetl juif d’Ukraine et arrivée bébé au Brésil après les pogroms, elle transforme l’expérience de l’exil, de la fragilité et du silence en une écriture d’une intensité rare, tout entière tournée vers les zones les plus secrètes de la conscience.

Installée à Recife puis à Rio, diplômée de droit, elle publie à 23 ans Près du cœur sauvage, roman fulgurant qui rompt avec le réalisme traditionnel et plonge dans les monologues intérieurs, les illuminations et les déchirures du féminin, au point d’être comparée à Woolf ou Joyce. Viendront ensuite La passion selon G.H., L’Apprentissage ou le Livre des plaisirs et surtout L’Heure de l’étoile, récit déchirant d’une jeune femme pauvre de Rio, où Lispector confronte son esthétique de l’intériorité à la violence sociale et à la marginalité brésilienne.

Journaliste, nouvelliste, autrice de chroniques et de textes pour la jeunesse, elle travaille la phrase comme une matière vive, cherchant moins à raconter des histoires qu’à saisir l’instant où une conscience vacille, se dénude, se transforme. Morte à Rio la veille de ses 57 ans, elle laisse une œuvre brève mais essentielle, dont la radicalité continue de nourrir les écritures qui interrogent, depuis le Sud global, l’identité, le langage et le mystère d’exister.


 AU JOUR LE JOUR  


Ce 10 décembre, comme tous les 10 décembre depuis 1950 : c’est la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée pour commémorer l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (résolution 217 A (III)) par l’Assemblée générale des Nations unies réunie au Palais de Chaillot à Paris, le 10 décembre 1948.  Depuis, cette date du 10 décembre est devenue le repère symbolique des Nations unies pour rappeler l’universalité et l’indivisibilité des droits humains.

 

Depuis 1950, la Journée des droits de l’homme est utilisée par l’ONU, les États et les ONG pour organiser campagnes, débats, manifestations culturelles et actions éducatives visant à promouvoir la Déclaration et les instruments internationaux qui en découlent.  Elle est devenue un moment fort du calendrier onusien, au même titre que d’autres journées internationales, pour rappeler les engagements des États en matière de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

 

En France, plusieurs événements sont programmés ce jour, surtout portés par collectivités, Éducation nationale, ONG et la Ligue des Droits de l’Homme.

 

  • Le ministère de l’Éducation nationale reconduit la Journée internationale des droits de l’homme comme temps fort de sensibilisation dans les écoles, collèges et lycées, avec activités pédagogiques et ressources dédiées. Cette année, le thème retenu est En 2025, le thème de la Journée internationale des droits de l'Homme est : "Droits humains, nos essentiels de tous les jours" (voir ICI).


  • La Ville de Paris organise à partir de 18 h une "Soirée pour la Journée internationale des droits de l’Homme" au Théâtre de la Concorde, 1 avenue Gabriel, en ouverture du festival "Ukraine, un souffle de liberté" (ICI).  La Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations prévoient, à Paris, plusieurs conférences-débats autour des libertés publiques, de la Palestine, des migrations et de la liberté d’expression entre le 10 et le 26 décembre 2025 (voir ICI).


  • À Villeneuve-d’Ascq, une exposition réalisée avec Amnesty International est programmée à 18 h à la médiathèque Till l’Espiègle, inscrite comme événement "Journée internationale des droits de l’Homme" (ICI).  La LDH prévoit également un "Forum des libertés" à Lille, centré sur la lutte contre les discriminations et les racismes, avec conférences et restitutions de travaux militants (voir ICI toutes les actions de la LDH en régions).


  • etc.

1 commentaire


wilputte.brigitte
il y a un jour

Une superbe photo pour introduire l'espoir que ces Droits de l'Homme soit enfin respectés partout dans le Monde!

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