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A Petrópolis (Brésil), orage, oh désespoir !



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Au Brésil, les violents orages qui se sont abattus mardi dernier sur Petrópolis, ville de 300.000 habitants située à 60 km au nord de Rio de Janeiro, ont transformé les rues en torrents de boue et provoqué des glissements de terrain qui ont détruit des dizaines de maisons. En quelques heures, l'équivalent d'un mois de pluie s'est abattu sur la ville. Des monuments historiques de cette ville qui était la résidence de la Cour impériale du Brésil au 19e siècle ont été recouverts de boue et des dizaines de véhicules, y compris des autobus, ont été renversés, certains entraînés dans les rivières de boue.

Le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Il est aujourd’hui de 204 décès confirmés et 112 disparus, et plus de 800 personnes étaient encore prises en charge dans des abris d'urgence.


La ville, qui était la capitale d'été de l'empire brésilien au XIXe siècle, a un passé de catastrophes liées à la saison des pluies, notamment celles de 1988 (171 morts) et 2013 (33 morts), mais l’intensité et la fréquence des tempêtes sont exacerbées par le changement climatique, qui n’est toutefois pas seul en cause dans la catastrophe de Petrópolis. La construction de maisons dans des zones à risque explique aussi l’ampleur des dégâts. A Petrópolis, les constructions illégales ont doublé entre 1985 et 2020, selon les données du réseau d'analyse territoriale MapBiomas et de l'Institut brésilien de géographie et de statistique. Le quartier Morro da Oficina, où se concentraient certaines de ces maisons de fortune, a été le plus touché par les derniers glissements de terrain.



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